POLITIQUES PHARMACEUTIQUES
Au cours de la dernière année, je ne compte plus les fois où l’épidémie d’opioïdes, sous une forme ou une autre (Prince, naloxone, fentanyl, nouveau-nés souffrant du syndrome de sevrage, et j’en passe) s’est retrouvée à la une des journaux.
Des centaines de cachets de codéine volés dans la pharmacie d’une personne âgée vivant seule dans une localité rurale. Des comprimés d’hydromorphone distribués dans des mariages et des fêtes dans les écoles secondaires.
By all accounts we are in the midst of a deadly drug epidemic so severe and widespread few people in North America will remain untouched by it.
Il existe beaucoup de gaspillage au sein des systèmes de santé, mais un aspect qui semble avoir échappé à cette analyse est le gaspillage dans les assurances-médicaments privées au Canada. Estimés à plus de 5 milliards par année, cela représente la moitié des dépenses annuelles des prescriptions payées par les assureurs privés canadiens.
Pour soigner une laryngite, mon fils s’est fait prescrire un antibiotique. Le prix du produit est normalement 11,85$, auquel il faut ajouter les honoraires professionnels du pharmacien. Mon régime privé d’assurance-médicaments couvre 80% de mes dépenses et je m’attendais donc à payer 4,40$ en coassurance. J’ai toutefois dû payer 47,89$. Bienvenue dans le monde surréaliste de l’assurance-médicaments du Québec!
Lorsque je reçois des patients à ma clinique de chirurgie, pas une journée ne passe sans que je ne propose à quelqu’un une intervention pour l’aider à améliorer son état. Qu’il s’agisse d’une chirurgie mineure comme une amygdalectomie ou d’une intervention plus sérieuse comme une résection de tumeur, je discute longuement avec la personne des avantages et des risques rattachés au fait de « tenter quelque chose ».
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